C'est pas ma faute, c'est la grêve !

De Madeleine à Ternes, une succession ininterrompue de voitures, pare-choc contre pare-choc, dans le ronflement des moteurs et l'aboiement des klaxons alors que la circulation est habituellement plutôt fluide sur ces boulevards parisiens.

Au milieu du tumulte, cri de stupeur : un cycliste en Velib vient de se faire heurter par une bagnole en tentant de se faufiler dans un carrefour. Plus de peur que de mal pour ce quinquagénaire qui se frotte le mollet et s'égosille à incendier le chauffeur de l'automobile en question. Ce dernier ouvre sa vitre, s'enquiert de l'état de la jambe de sa victime, voit que tout va bien et lâche, goguenard, en passant la première : "C'est pas ma faute, c'est la grêve !".

Tas de cons... (libre à vous d'englober là dedans les chauffards, les Velib et les RATPistes, voire plus si affinités).

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