Ziki, réseaux sociaux : pour qui, pour quoi ?

Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas encore la réponse à cette question. Je ne compte plus les réseaux sociaux auxquels je suis inscrit, les 6nergies, Linkedin et autres. Tous délivrent des promesses similaires : à l'aide de ces communautés virtuelles, il est possible d'étendre son réseau de relation professionnelles, promouvoir son image, trouver un emploi, dégoter de nouvelles opportunités de business... Bref, monts et merveilles à simple portée de clic. Merci le Web 2.0 !

Pour les dirigeants de société, les commerciaux, les chargés de communication ou les chercheurs d'emploi, ces réseaux revêtent sans doute un certain intérêt. Bien que je n'appartienne à aucune de ces catégories, je suis à la recherche de toutes les possibilités d'étendre mon réseau de relation. Jeune journaliste, récemment installé sur la place parisienne, j'ai besoin de développer de nouveaux contacts dans le domaine des nouvelles technologies et je considère que toute opportunité de dénicher de nouvelles informations, ou de nouvelles sources d'informations, est bonne à prendre. Un certain nombre de cartes de visite s'amoncellent sur mon bureau, mais elles proviennent pour moitié de contacts rencontrés lors de ma couverture du Computex à Taïwan et les coordonnées du chef de produit d'un fabricant malaisien d'alimentations pour PC ne me sont pas d'une utilité folle au quotidien.

Ziki Onesque

Alors je développe, à mon rythme de jeune homme finalement plutôt timide ;-) J'essaie de me rendre dans les événements intéressants, relatifs aux sujets qui me tiennent à coeur. La tache n'est pas trop rude : le domaine dans lequel j'évolue est également l'un de ceux qui me passionnent.

Et puis je m'inscris, à droite et à gauche, comme le montre par exemple le cadre MyBloglog, en bas à droite. Fort heureusement, Gmail dispose d'un filtre antispam assez efficace, ce qui me permet de limiter la casse occasionnée par les multiples occurrences de mon adresse email en clair sur Internet. Dernier en date : Ziki, dont la tête française est occupée depuis peu par l'instigateur de Webdeux.info, Jean-François Ruiz.

Ziki se lance sur le marché français avec une démarche intéressante : il achète le nom des personnes inscrites au service sous forme d'Adwords sur Google et propose à ses utilisateurs de compléter une page qui deviendra la vitrine de leur activité ou de leur personnalité sur Internet. Les publicités Adwords renvoient alors vers cette page, où l'on trouve les aspirations les publications, les centres d'intérêt ou les coordonnées de la personne. Parmi les inscrits à Ziki, nombreux sont ceux qui disposent d'un blog, et arrivent déjà en tête d'une requête sur leur nom effectuée via Google, mais il est à la fois amusant et flatteur de voir que l'on fait l'objet d'une pub sur Google. Ziki assure ainsi la promotion de son service plus que celle de ses inscrits, mais certains pourraient après tout profiter de ce gain de visibilité. Inutile, à mon sens, pour faire connaitre un blog, mais pour une société qui démarre, pourquoi pas.

Bref, me voilà doté d'un nouveau profil en ligne, accessible ici. Avec comme objectif, selon Ziki, de promouvoir mes compétences, mon contenu et d'optimiser ma visibilité sur Internet. En attendant d'éventuelles retombées, l'avantage immédiat pour moi, sera de démarquer de tous les Alexandre Laurent et autres Laurent Alexandre qui hantent les pages de résultat Google et me volent mon influence. Non mais ! Au fait, quel est le modèle économique de Ziki, qui ne semble pas proposer (pour le moment) de services payants ?

Sur son blog, Ziki vient de publier la liste de ses membres les plus recherchés sur Google. Bientôt un nouveau critère pour déterminer qui sont les bloggeurs influents ?

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