Noos Numéricâble, qui me harcèle régulièrement au téléphone pour que je prenne leur offre triple play dont je me contrefous, ne compte pas laisser le terrain de la fibre optique aux opérateurs ADSL et annonce cette semaine le lancement de son offre très haut débit. Au passage, l'opérateur réinvente les quotas...
Pour 29,90 euros par mois, après avoir acheté un modem Cisco à 149 euros, l'abonné Noos accède à un forfait Internet seulement proposant un débit descendant de 100 Mbps (mégabits par seconde, soit 12,5 Mo/s théoriques). Alléchant, non ? Attendez la suite. L'upload (capacité d'émission) est limité à 1 Mbps (soit 128 Ko/s réels), et l'abonné n'est autorisé à télécharger que 50 Go de données par mois dans le cadre de son forfait. Chaque tranche supplémentaire de 10 Go est facturée 10 euros.
Bref, sous couvert de nous propulser dans l'ère du très haut débit, Noos nous ramène un pas en arrière en réintroduisant les quotas avec une offre qui ne présente finalement aucun réel intérêt. En admettant que l'on puisse réellement télécharger à 100 Mbps, il ne faudrait que une heure et huit minutes pour pomper les 50 Go compris dans le forfait... Sympathique, non ? Si c'est avec des offres comme celles-ci que le câble compte se refaire une santé, c'est mal parti.
Derniers commentaires