Le Monde, 2 octobre, évoque "le retour de la bulle" pour les sociétés Internet, en évoquant les importants investissements consentis par les capitaux risqueurs dans des jeunes pousses comme Netvibes, Dailymotion, etc.
Les acteurs de la "deuxième vague" sont persuadés qu'une nouvelle révolution de l'Internet est en marche et veulent en être. Leur pari ? Pousser leur site à un tel niveau d'audience, modèle économique viable ou pas, qu'il finira par susciter l'appétit des grands groupes de médias ou d'Internet, prêts à offrir des dizaines, voire des centaines de millions de dollars pour les racheter.
Mais contrairement à la "première vague", les investisseurs privés sont les seuls à se mouiller dans les investissements actuels alors qu'en 2001, la bourse spéculait allégrement sur les valeurs Internet. Le va-et-vient des actions Google, Yahoo! et consorts suffit à montrer que le mouvement est bien moins effréné aujourd'hui qu'à l'époque.
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