La publicité est un mal nécessaire sur Internet, nous en sommes tous conscients. Bien souvent, c'est elle qui permet à des passionnés comme ceux de Neteco ou de Clubic d'entretenir la flamme et même parfois de développer un business. Je supporte bien la publicité, il m'arrive même parfois de cliquer spontanément sur une pub, que le produit m'intéresse ou que je souhaite manifester ainsi mon soutien aux animanteurs d'un site.
Les hydres flashouillantes, criardes et musicales, qui apparaissent d'un seul coup en plein milieu de la page d'accueil d'un site lorsque je la parcours, j'ai plus de mal. Un rechargement de la page éradique bien souvent le problème, mais cela ne marche pas à tous les coups. Alors, j'endure. Ca, et les pop-ups vicelards qui parviennent à se glisser sous la protection de mon navigateur.
Pour toutes ces formes de publicité, me direz-vous, il existe d'excellentes façons de se prémunir. Un Firefox, doublé d'un AdBlock Plus réglé au poil, met par exemple à mal la plupart des annonces qui pullulent sur le Web. Mais voilà, comme dit plus haut, la publicité est un mal nécessaire : par respect pour les types qui se déchirent à animer un site, je laisse filtrer quelques pubs, et parfois je clique dessus. En outre, la publicité est un vecteur d'information comme un autre. Engagé dans une démarche de réflexion sur le Web, la high-tech et les produits qui gravitent autour de cette sphère, j'ai besoin de savoir qui annonce, et sous quelle forme.
Depuis quelques temps (depuis déjà bien trop longtemps en fait), une nouvelle forme de publicité a fait son apparition. Vous aurez beau adopter tout l'attirail du parfait pub-eradicator, celle-ci résiste fichtrement bien. On la trouve sur des sites comme Ratiatum, Neteco, Economiematin et bien d'autres. Il s'agit de technologies qui permettent aux annonceurs d'acheter des mots clés liés à leurs produits dans le contenu rédactionnel des sites. Exemple en image :
Derniers commentaires